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CYRANO

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24 avril 2008

C'est le printemps

Malgré l'impression hivernale d'une météo définitivement déréglée, je vous assure que c'est le printemps.
Et c'est même un printemps costaud.
Les décompensations pleuvent comme jamais.

Y faut dire que le moral a toutes les raisons de baisser, hein ?

De mon observatoire microcosmique, et par le petit bout de la lorgnette sociale, a part quelques étudiant(e)s boutonneux (ses) qui découvrent l'amour (et encore, avec une capote..) c'est pas la joie.

Personne n'a encore compris un truc il me semble.
Ce n'est pas uniquement une question de pouvoir d'achat, de prix de l'essence, de la bouffe ou autre. Pas uniquement ça, même si c'est primordial.
Non, c'est une prise de conscience générale et extrêmement anxiogène : on va tous dans le mur.

Bon. Normalement, si l'angoisse n'est pas paralysante, elle est motrice, comme dirait l'autre.
Ca va peut être enfin bouger ??

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13 mars 2008

Devoir de mémoire

Bonjour,

Nous allons procéder à l'inverse d'un blog célèbre mais fugace : ici, les commentateurs ne sont pas obligés de commenter. Sous ce balcon, nul n'est tenu à pousser sa sérénade. Mais tous ces non-commentaires seront lus et discutés, bien entendu.

Ce matin, j'ai entendu dans le poste, alors que j'écoutais une station de radio périphérique (comme on disait quand j'étais pas un vioque) deux personnage politiques dont le nom m'échappe, qu'ils m'en pardonnent.
Ils renchérissaient sur le décès du dernier poilu, un italien de la légion si j'ai bien tout compris.

Et là, paf, quel plat nous a-t-on resservi aussi sec ? Celui de l'Histoire, avec un grand H ? Cette Histoire qui tue les hommes au nom des nations ? Qui déplace des peuples au nom des intérêts économiques  (quand Elle ne les massacre pas ..) ? Qui a entrainé une vingtaine de millions de gamins a se faire transformer en noms sur des monument ou en gueules cassées à vendre des tickets de loterie ? Qui a permis une révolution en Russie, et aussi une seconde guerre 20 ans plus tard en Europe, puis dans le monde ?

Mais non, bien sûr que non. Le plat de l'émotion et du devoir de mémoire.
Fi de "l'apprentissage", des leçons éventuelles à tirer de tout ça. Nous devons avant tout être émus. Très émus. Et nous souvenir.
De quoi ? De l'émotion que nous avons eu à évoquer un souvenir !

Il me semble que nos hommes politiques ont très envie que leurs électeurs soient atteints de la maladie d'Alzheimer : "Souvenez vous des événements très anciens, mais oubliez ce que j'ai dit il y a 3 jours !!"
A moins que la plupart d'entre eux ne soient déjà atteints par cette pathologie, et qu'ils aient des problèmes de mémorisation, ce qui pourrait expliquer qu'on nous resserve sans arret ce devoir de mémoire à prpos de tout, et, il faut bien le dire, de n'importe quoi.
En quoi la mort de ce brave monsieur, certes un symbole, en tant que dernier survivant de la boucherie, impose-t-elle un "devoir de mémoire" particulier ??
On a appris à l'école et étudié la guerre 14-18 avant qu'il ne disparaisse, on va pas s'arrêter parce qu'il est mort, non ? Ou alors le zapping devient vraiment général.
Remarquez, ça pourrait grandement alléger les programmes scolaires...plus de survivant, hop, à la trappe. L'histoire commence en 1920  (en  l'an  0  de  LR  (Line  Renaud), et termine hier.
Bon, j'arrête de délirer.

Et n'oubliez pas : je lirai avec attention ce que vous n'écrirez pas, et je commenterai..



3 mars 2008

Eh ben alors ?

Une des techniques utilisées par les psys se nomme "dédramatisation".
Il ne s'agit pas seulement, comme le sens commun pourrait l'entendre, de faire baisser une tension dramatique dans une situation donnée, mais aussi de permettre aux sujets impliqués de "sortir" d'un rôle. De comprendre à quel "jeu" ils se livrent.
Il semble que certains aient la volonté d'aller dans ce sens. Mieux comprendre ce qui nous pousse à participer à un débat ou un échange relativement peu formalisé, dans quelle mesure nous n'y cherchons pas autre chose que nous-même, en bons Narcisse infantiles et consuméristes.
Il semble aussi que d'autres, ou les mêmes, idéalisent un lieu ou la rencontre des esprits puisse enfin produire cette avancée que l'humanité attend depuis la découverte stupéfiante de l'orgasme féminin.
Enfin, en référence à un célèbre animateur d'émissions philosophiques, les derniers  imaginent un  partage du savoir en dehors de tout préjugé social, permettant au pauvre (abonné à l'ADSL, quand même..) d'accéder à la richesse de la pensée.

Je n'ai pu participer à tous les échanges précédents, mais ils expriment un fait que je n'arrive pas à qualifier autrement que "communauté". Pas au sens communautariste, mais au sens communautaire. Il y a mise en commun. C'est assez sympa il faut le dire, en dépit des anicroches et des conflits qui ne manquent et ne manqueront pas de surgir.

Soit.

Mais je pose alors la question : et la choucroute dans tout ça ?

En quoi ce genre de lieu peut-il "matériellement" peser sur le monde ? En a-t-il la vocation ? Est-il "matière" à façonner par l'esprit ou seulement éther ????

hein ?

12 février 2008

Il faut savoir se taire..

..quand on a rien à dire.

Pendant un trimestre, je n'ai rien eu à dire ici.
Rien qui ne pouvait déjà se lire où s'entendre ailleurs.

Et pis cet après midi, quelques vers de Rutebeuf; j'ai vérifié avant de l'écrire :-)  me sont revenus :

"Que sont mes amis devenus
                            Que j'avais de si près tenus
                                   Et tant aimés
                             Ils ont été trop clairsemés
                             Je crois le vent les a ôtés
                                L'amour est morte
                          Ce sont amis que vent me porte
                            Et il ventait devant ma porte
                                   Les emporta"

Amis d'hier,plume, Sarah, Yannos, Teci, Yacedjaz, Claude, Dingo (aussi, oui), Quecholli..les autres, quel vent vous a emporté ?
Je ne pense pas que ces vers me sont "arrivés" par hasard (pour ces choses là, je ne "crois" pas au hasard..).

Si vous passez, faites coucou.

En fait, il ne s'agit pas forcément d'avoir "quelque chose" à dire. Mais il faut quand même savoir se taire.

9 novembre 2007

Nationalité, nation, nationalisme

Le savez vous ? Ma nationalité ne tient qu'à un fil. A un coup de fil plus exactement.
Comme pour beaucoup d'autres, ma nationalité sera dorénavant contrôlée par la préfecture avant toute démarche officielle, puisque je ne suis pas né "en métropole".

On pourrait être plus rapide et ré-abolir le décret qui a donné cette nationalité à mes ancêtres.
Un certain maréchal l'a déjà fait, et mes parents se sont soudain retrouvés "non français".
Au lieu de demander immédiatement un passeport suisse, américain ou argentin (vous savez, le genre de pays qui place les droits de l'homme au dessus de tout), ils se sont arqueboutés sur leur "culture française", celle de Montesquieu, Voltaire et Zola. Pauvres illuminés. Je serais maintenant bien plus heureux de danser le tango à Buenos-Aires, le rock-n-roll à Memphis ou la raclette à Lausanne, plutôt que la java à Belleville.

Déjà que l'idée de nation me paraissait un brin saumâtre, voila qui va pas soigner mon internationalisme galopant.
Je tends la main à mes amis belges wallons, italiens du sud, bretons du nord finistère..
Apatrides de tous pays, unissons nous !

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24 octobre 2007

LES BLOGS M'ONT TUER

in memoriam

RIP

etc..

9 octobre 2007

Tranche de vie

C'est la première fois que nous nous rencontrons.
Elle s'assoit et tire de son sac un papier, une feuille A4 soigneusement pliée.
Commence alors une espèce de litanie des saints, un long monologue.
Chacune de ses maladies, méticuleusement répertoriée depuis sa prime varicelle est décrite, décortiquée. Les complications, les interventions de tel ou tel spécialiste, le parcours hospitalier sont rapportés et commentés.
Je dois lancer transparaitre une certaine fatigue.
"-Je ne vous ennuie pas docteur ?
- Non non, pas du tout...
- ah, j'ai l'impression que mes maladies ne vous intéressent pas ? POURTANT, LES DOCTEURS AIMENT LES MALADIES, NON ?
- eh bien non madame, je suis désolé. Si je fais ce métier, c'est justement parce que je "n'aime pas" la maladie..."
Blanc.
Je pense à Charcot, je sais pas pourquoi, le célèbre tableau me revient pile en tête lorsqu'elle me regarde.
AIMEZ MOI !!!!!
Quels cris silencieux parfois...






2 octobre 2007

Sans titre

distance

28 septembre 2007

Philosophie et ouèbe deux points zéro.

Une question de Claude sur le  ouèbe deux point zéro montre que le concept n’est pas encore totalement acquis (on dirait  les évaluations de mes gamins à l’école). Je ne suis pas ce que l’on nomme un geek, mais j’ai un peu utilisé la toile à des fins professionnelles, et durant un moment, participé à une petite aventure médicalo-internet. À l’époque, j’étais très au courant de tout ça. J’ai un peu décroché, mais je garde néanmoins toujours un œil sur ce qui se passe. Et il se produit quelque chose qui intéressera sans doute les 0,2 visiteurs quotidiens de ce blog.

Ce quelque chose est une mutation. En gros, le « système » Internet passe d’un état « média », c’est-à-dire support, comme le serait un livre, permettant de communiquer, de diffuser des idées, à un état « vrai autre monde à côté du monde réel ». Je ne trouve pas de mot exact pour décrire le fait que des gens (pas tout le monde, mais certains) passent littéralement leur vie devant un écran, ne communiquent plus que par mail ou par messagerie instantanée, et surtout, vivent plus intensément les évènements du monde Internet (comme l’arrêt d’un serveur de P2P, ou la mise en place d’un nouveau « réseau social ») que les évènements du vrai monde.
Je ne suis pas Jacques Attali (ma femme me le reproche tous les jours quand le banquier téléphone..) mais il est indéniable que cette transformation va nous affecter. Et que la vie de nos enfants et petits-enfants se construira avec cette « double appartenance ». Un pied sur terre et un pied sur la toile.
La notion même de « réseau social », si elle fait appel à une théorie sociologique assez ancienne, décrit bien le changement qualitatif en train de s’opérer. Un livre, un film, un média « traditionnel » n’ont jamais été à eux seuls un réseau social. Bien entendu, il y a eu, et il y a toujours des ciné-clubs, des cercles littéraires, des salons, qui sont des réseaux a part entière. Mais pour en faire partie il faut y participer, en chair et en os, se déplacer, rencontrer d’autres personnes physiques.
Sur Facebook ou Myspace, vous n’avez toujours affaire qu’à des avatars, mais sans vous déplacer de votre chaise (ou de votre lit pour les plus faignants), vous vous constituez un tissu de relations en fonctions de vos goûts, de vos désirs…cette facilité est déconcertante. Je ne parle pas des blogs, mais de ces applications qui permettent de vous présenter, de parler de vous et de chercher des nouveaux (ou nouvelles) ami(e)s pour échanger avec eux(elles) et plus si affinité.
Et, dans les faits, ces réseaux sont utilisés pour le business au moins autant que pour la recherche de l’âme sœur. A 95% encore dans le monde anglo saxon bien sur, habitué depuis bien plus longtemps, y compris dans la vraie vie, à nouer rapidement une relation amicale (même si nous la jugeons, en bons descendants de Montaigne et La Boétie, très superficielle).

Quid de la philosophie la dedans ? Et ben justement. Il faudrait en mettre un peu !
Quel homme se construit sous nos yeux ?  Quels changements relationnels vont surgir de ces rapports virtuels (mais solides) ? Est-ce que ca va permettre de trouver un plombier pas cher le dimanche matin ? et tout ce genre de questions..

Qu’en pensez vous chèr(e)  passant(e) qui passe ?

26 septembre 2007

On rigole plus

Parfois, je suis sérieux.
Y'en a qui préparent des conneries. Ils (elles) ont leurs raisons. Bonnes, mauvaises, j'en sais rien, ce sont les leurs.

Qu'ils (elles) sachent qu'ils (elles) n'ont pas fini d'explorer tous les possibles. Dire cela serait extrêmement présomptueux de leur part. Ils (elles) n'ont peut-etre pas (plus) envie de continuer l'exploration, compte tenu des circonstances. Justement, ce sont des circonstances. Elles peuvent changer.

Enfin, et c'est mon dernier mot, il (elle) est un(e) ami(e).
Virtuel(le) certes, masqué(e), certes, mais j'aime beaucoup le carnaval.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on a besoin de lui (elle), mais chacun(e) est indispensable, contrairement à la bonne vieille maxime libérale robotique.
Ils (elles) manquent. En anglais c'est mieux traduit : i miss you. C'est moi, nous, qui manquons si il (elle) va au bout de la nuit.

Ce message ne s'adresse qu'à ceux (celles) qui se reconnaitront.
S'ils(elles) décident de ne pas se reconnaitre, je passerai aux grands moyens, pétition et tout le toutim.

PS : non, jef, t'es pas tout seul.



18 septembre 2007

On se lance

Bon.
C'est pas mon truc d'écrire des "billets" politiques, mais j'ai entendu à la radio un commentaire de l'amendement qui doit être discuté aujourd'hui, celui qui fait tant de bruit, car il instaure la possibilité inique de tester la paternité (plus exactement la filiation) des prétendants au regroupement familial de certains pays.
Ce commentateur, dont je n'ai pas entendu le nom, était d'accord avec ce principe de test génétique en argumentant, de mémoire, qu'une dizaine de pays, dont des pays ayant une vieille tradition morale, comme les pays du nord de l'Europe, ont autorisé les tests ADN dans ces cas précis.

Et là, j'ai bien rigolé. Les pays du nord de l'Europe ont une vieille tradition morale ?
C'est pas dans ces pays là qu'on a stérilisé des "malades mentaux" ou des "débiles" à tour de bras ? Alors que les pays du sud se contentaient d'exorciser les épileptiques..
Faut quand même pas raconter n'importe quoi. Aller chercher une caution morale pour ce genre de question, avec des références pareilles, c'est vraiment se foutre de la gueule des gens. L'eugénisme, ils connaissent très bien. Ils ont juste réussi à se faire (a peu près) oublier.

Et puis ça sous entend que les pays du sud ont pas de morale. Ou du moins pas de "vieille tradition morale".
Bon, peut-être. Mais il me semble avoir appris (il y a longtemps, mais je suis un dinosaure) que les inventeurs de la République et des lois républicaines étaient plutôt des romains (vous savez, les ritals..) et des grecs basanés que des vikings blonds...non ? A moins que les programmes d'histoire aient changé. Bien entendu, une vieille tradition républicaine, ça veut pas dire une vieille tradition morale. Ca, on le sait bien.

Voilà. C'était juste pour rire.

17 septembre 2007

Devenir

Je me pose quand même des questions sur l'avenir de ce blog.
Un Blog semble devoir exister pour répondre au besoin d'expression ou de partage d'un ou d'une.
En cherchant un peu, j'ai trouvé un petit questionnaire portant sur l'intérêt, pour le bloggueur, de tenir un blog. Parmi les réponses, j'ai noté (sans que cela ne puisse revêtir une quelconque valeur scientifique, on reste dans l'impression) que souvent revenait la notion de "communauté". Faire partie d'un groupe.
Là doit être mon problème. Les communautés m'emmerdent. L'esprit communautaire, avec tout ce qu'il implique d'exclusion, me parait être le dernier avatar d'une longue histoire humaine jalonnée de haine et de mépris de l'autre. On n'est bien qu'avec nos petits copains (ou copines), avec qui on est "sur la même longueur d'onde". Il parait que c'est dans l'air du temps, à cause de la mondialisation et tout ça. On peut pas aimer tout le monde, y'a des salauds qui veulent notre peau, alors on se recroqueville sur nos certitudes.
Très bien. Mais ça me gave profond. Pas uniquement au nom de grands principes d'humanité machin truc. Juste parce que me retrouver avec des mecs et des nanas qui sont des autres moi, je trouve ça hyper chiant à la longue.
Sans doute un problème d'égo. Je ne me supporte pas toujours très bien...

3 septembre 2007

Des blogs des blogs

Lors de l’arrêt de son blog sur le site du Nouvel Observateur, après le résultat des élections présidentielles, Michel Onfray a annoncé qu’il allait utiliser le « matériau » fourni par ses textes et les réactions des internautes pour en faire un livre.
S’il accomplissait vraiment ce travail, il serait ainsi le premier à faire passer le « blog » dans la « vraie » littérature, celle des écrits imprimés sur du « vrai » papier.
Cependant, cet exercice me paraît assez hasardeux, et plusieurs freins risquent de ralentir le train du progrès.
Tout d’abord, la question triviale des droits d’auteurs : si les textes mis en ligne par Michel Onfray lui appartiennent en propre, il n’en va pas de même pour ceux qui ont été laissés sur le blog par des centaines d’argonautes du web. A aucun moment, il n’est indiqué que les commentaires laissés sous le texte sont « donnés » à l’éditeur ou à Michel Onfray. Une utilisation de ces commentaires dans un ouvrage pose la question de la propriété intellectuelle desdits commentaire. Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais je pense qu’il s’agit d’un petit régal pour avocats…une vraie gourmandise post moderne. Il est impossible de remonter aux noms réels des personnes physiques, qui « acceptent » une certaine règle du jeu (le blog) mais risquent de changer d’avis en cas de publication papier..$

Une des façons de « contourner » le problème est de synthétiser les centaines de commentaires afin d’en extraire la substantifique moelle, de rendre au lecteur « l’impression générale », les  « grandes tendances » de ces commentaires.
A partir de ce moment, il est clair que ce qui fait la « richesse » du genre « blog » est perdu.
Car le blog, en tant que genre littéraire, est défini :
-    par l’alliance d’une proposition (texte, image, son..) et de réponses à cette proposition, réponses le plus souvent écrites,
-    par la possibilité de contre propositions ou de sous propositions faites par l’auteur, en réaction à ces réponses,
-    par l’existence d’artéfacts, sous la forme de digressions horizontales entre les commentateurs, parfois sans aucun rapport avec la proposition princeps,
-    par le rapport particulier entre un support inaltérable (le « web ») et une capacité d’altération instantanée de ce support. Les traces y sont longues à s’effacer, mais très facile à laisser.

Ainsi le blog est un lieu, un espace, contrairement au livre. Vouloir reproduire cet espace par une modélisation littéraire est une entreprise ardue. Comment, sans reproduire intégralement les échanges, rendre compte de la manière la plus exacte et nuancée de la « couleur » des réactions, comment «ré-écrire » ce lieu ? Comme l’artiste face au paysage, l’écrivain aura du mal à entraîner le lecteur au-delà de l’impression.  La matière du blog est faite d’écrit et de temps, elle est psychologie autant que littérature.

Parallèlement à cette interrogation sur la possibilité de « re-produire » un blog hors de son contexte temporel, certains se demandent si tout sujet est « bloggable ». Ces questions sont liées il me semble.
Je continuerai cette interrogation doublement réflexive dans un prochain texte, si les petits cochons ne me mangent pas.

1 septembre 2007

La famille

Famille_

30 août 2007

Début du compte à rebours

30 aout 2007 22h15

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